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martedì 30 giugno 2009

Jenny Saville e il suo brutale realismo da obitorio

"Jenni Saville e i suoi corpi,i suoi visi che interrogano..."

Jenny si colloca nella tradizione Realista piu antica,troviamo una sua citazione di Rembrandt e alcuni cenni a Picasso,sino a Lucian Freud (che dipinge la finitezza,la mortalità la decadenza della carne in un ottica omosesuale...),un Realismo proprio alla tradizione figurativa anglosassone perseguita con un talento che sà di Accademia,un bloc notes minuzioso da anatomopatologa,opere concepite in una luce vivida,fredda,allucinata,scossa dallo choc,dall'emozione piu Espressionista che surreale,realtà uraticante, e affilata come la lama di un pugnale,affonda nelle consapevolezze del secolo "astratto" per incidere con il suo bisturi il male e le contradizioni di una società che produce violenza,alienazione,emarginazione e infine solitudine e desolazione.
La sua è carne emaciata,pallida,infiammata,stravolta,sanguinolenta,le ecchimosi si fanno narrazione,storia,testimonianza di una tragedia che conserva nelle espressioni il dramma dell'ultimo fiato,dell'ultimo pensiero triste...interrotto e sospeso in un pronunciamento inquisitore,critico allucinato,visionario e brutale,claustrofobico, verso il nostro mediocre quotidiano fatto di rimozioni .Un'artista che colpisce duro e che non cerca il fascino coloristico o supposte armonie ma solo di togliere aria e luce al nostro sguardo.Una delle poche artiste capaci di rappresentare lo stupro,la violenza di cui è fatta oggetto la donna oggettivizata a tutte le latitudini,una reporter di guerra sul fronte della notte,nei vicoli bui delle famiglie,nelle periferie e ovunque abitino le ombre oscure dell'uomo.
Michel Abbatangelo
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Jenny Saville : "montrez ce corps que je ne saurais voir!"
Jenny Saville est une artiste peintre contemporaine anglaise. Les corps qu’elle représente nous racontent une histoire, ils sont des livres ouverts, des anatomies profondément graphiques. Sur ces visages, il nous arrive de lire l’ennui, la tristesse, la provocation, la fierté… Relever la présence du graphisme dans les toiles de Saville parait contradictoire puisqu’il s’agit bien de peinture, et qui plus est d’une peinture qui s’affirme et s’exprime, mais on sent que la forme et le contour dissimulé sous la gestualité chromatique tiennent une place importante dans les compositions de l’artiste anglaise. Ces lignes vivantes sont des mots qui nous sont adressés à nous, spectateur. D’ailleurs l’artiste incruste parfois de l’écriture dans ses images afin d’expliciter la nature profondément journalistique (mais ici, un journal intime) de ses corps qui vivent une simplicité et une complexité « d’être » infinie.

Ces modèles ne sont jamais ceux que la société nous prescrit ; ils sont imparfait, parfois hors norme, ils nous ressemblent, nous indiffèrent, nous dégoûtent peut être, nous émeuvent, nous blessent… Il reflète une créature humaine très contemporaine, isolée et en mal d’affection, tourmenté par les obligations corporelles de la société actuelle. Malgré tout, ces corps ne sont pas vaincus, il s’affirme et renvoie des formes et des couleurs aux yeux de ceux qui les épient dans la rue comme devant la toile, ils sont poétiques et peuvent évoquer des souvenirs au regardeur : le souvenir d’une émotion à un moment précis, un « état d’âme » très personnel et très singulier.

Nous ne pouvons pas dire que les tableaux de Saville sont des miroirs (je ne suis pas très lacanien), mais ils nous renvoient à chaque fois à un des multiples spectres qui habitent nos corps. Oui, les peintures de l’artiste anglaise sont sensuelles de part le rapport qui se crée entre le modèle et le spectateur. Jenny Saville s’aventure dans l’intime ; sans vraiment devenir exhibitionniste, elle arrive à suggérer les pensées personnelles de ces modèles aux lecteurs/spectateurs qui ressentent les oeuvres plus qu’ils ne les contemplent. Bien sûr, la taille de ses peintures jouent un rôle important : elle nous impressionne (le mot, pris dans le sens photographique du terme, est juste), c'est-à-dire qu’il imprime sur notre conscience sensible différentes émotions qui, comme le traitement picturale des figures nous l’indique, se meuvent et se chromatisent.

La chair est omniprésente dans l’œuvre de Saville, opulente et monstrueuse, elle se répand à la manière d’une peinture épaisse que l’on déverserait sur la toile et qui s’étalerait lentement. Pourtant cette peau étendue par la graisse donne des formes inédites aux corps, lui donne de la consistance, de la matière et du charme. La peintre, avec un accent quelque peu féministe, nous montre les contradictions d’une société masculine et iconophile qui adore les formes féminines (les seins, les hanches et les fesses) essentiellement données au corps par l’accumulation graisse, et qui, en même temps, déteste le surplus de matière graisseuse. L’amour et la haine des formes se confondent dans nos sociétés, c'est un système de proportion très sophistiqué (car très sélectif) qui catégorise les corps : les beaux et les laids. La féminité présentée par Saville s’oppose à la stigmatisation des femmes, elle donne de la visibilité et de l'esthétisme aux corps non montrés par les médias. Il s’agit donc d’un geste picturale critique qui déplore cette interdiction d’être à l’image et cette exclusion des désirs d’autrui, mais affirme aussi la puissance de la singularité ainsi que la beauté de la différence et du particulier.

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1 commento:

  1. "Parfois la fragilité du corps d'une femme s'exalte aussi dans la la laideur , la difformité ....sans vernis, sans polissage!....Mais malgré tout quelle esthetique!...reflechissante et hypnotisante!"

    Sonia

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"Rifiutare di avere opinioni è un modo per non averle. Non è vero?" Luigi Pirandello (1867-1936)