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domenica 29 luglio 2012

POURQUOI LA GUERRE ?


POURQUOI LA GUERRE ?

  
9 millions d’Algériens étaient les esclaves d’un million de colons. L’humiliation, la faim, le froid, la maladie et l’injustice étaient notre lot quotidien. C’était avant le 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la lutte armée contre les envahisseurs qui ont occupé l'Algérie plus d’un siècle auparavant. C’était en 1830, lorsque les troupes françaises débarquèrent à Sidi Ferruch pour tuer, piller et occuper le pays. 1 million et demi de martyrs ont donné leur vie pour libérer le pays. Pour que la jeunesse algérienne puisse se faire une idée de ce qu’ont enduré leurs parents, grands-parents et arrière-grands-parents il faut leur restituer l’enfer dans lequel ont vécu leurs ancêtres et ils apprécieront sûrement mieux leur bonheur de vivre libres. Quand on croise dans la rue des jeunes bien portants, de forte carrure, de grande taille, il faut savoir qu’avant l’Indépendance, la jeunesse algérienne souffrait de diverses carences dues à la malnutrition, à l’habitat plus que précaire, à l’ignorance et au chômage endémique. La taille moyenne de l’Algérien se situait alors entre 1 mètre 60 et 1 mètre 70. Les corps chétifs cachaient souvent de terribles maladies comme la tuberculose. Quand on voit aujourd’hui les Algériens se rendre chez le médecin dès qu’ils sont malades, cela était inconcevable à l’époque. C’était l’automédication. Des herbes et autres potions. Quand on voit des Algériens s’énerver au volant de leurs voitures dans des embouteillages, il faut savoir qu’avant l’Indépendance, c’était un rêve insensé pour des gens dont beaucoup devaient se passer même de chaussures convenables. Quand on voit aujourd’hui des Algériens ne plus pouvoir se passer de vacances, il faut savoir que jamais au grand jamais cela ne faisait partie de leur pensée avant l’Indépendance. Quand on voit aujourd’hui les lieux de restauration envahis à toute heure par les Algériens, il n’est pas inutile de rappeler qu’avant l’Indépendance, les mères et grands-mères racontaient des contes pour lutter contre les tiraillements des ventres creux et trouver le sommeil. Quand on enterrait, avant l’Indépendance, un Algérien mort de vieillesse, il n’avait que la cinquantaine. Aujourd’hui, son espérance de vie est de 75 ans. La société algérienne d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle d’avant l’Indépendance. Dominés, soumis par des étrangers dans leur propre pays. Voilà ce qu’était l’Algérie avant le 1er Novembre 1954. L'expression 29 10 2009

La guillotine ou le symbole aiguisé de l’atrocité coloniale
La guillotine, cette atroce machine de guerre utilisée par la France coloniale en couronnement de tant moyens de répression, de damnation et d’injustice mis en branle contre le peuple algérien, restera un témoin irremplaçable des crimes commis par le colonialisme pendant la Révolution algérienne. Près de 200 militants de la cause nationale, sur les 1.500 condamnés à mort ont été exécutés entre 1956 et 1962 car les autorités judiciaires coloniales avaient jugé « juste » de leur couper la tête avec une lame de plus de 70 kg lancée d’une hauteur de 3,5 mètres. La guillotine a été utilisée pour la 1ère fois en Algérie en 1843, treize ans après le début de l’invasion du pays par les troupes coloniales françaises. Cet abominable châtiment a aussi servi de moyen de dissuasion pour « terroriser » les Algériens, relèvent les historiens. Ahmed Zabana fut le premier militant à être guillotiné un 19 juin de l’année 1956 dans la prison de Barberousse (Serkadji), suivi le même jour par Abdelkader Ferradj. D’autres Algériens comme des Français solidaires de la cause nationale furent tout aussi impitoyablement étêtés dont Fernand Iveton le 11 02 1957 avec Mohamed Lakhnèche et Mohamed Ouenouri. Il y eut en tout 69 exécutions à Alger, 56 à Constantine, 51 à Oran et 22 pour toute la France ! Le Courrier d'Algérie 02.11.09
Le devoir de mémoire
Le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari a affirmé que le régime colonial français a voulu se disculper de ses crimes en dénaturant les faits à travers la loi du 23 février 2005 qualifiée de négationniste. Il n’a pas omis de saluer les intellectuels français qui se sont soulevés pour révéler la vérité historique. Il affirme que ces voix sont une source d’honneur et de fierté pour la France. Le régime colonial qui a privé les Algériens de leur droit à la vie, à la liberté et à la souveraineté ne peut être fier d’un quelconque rôle positif en Algérie. Il ajoute que sa mission consistait à mener une guerre d’extermination. Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a insisté sur le fait que l’Algérie continuera d’exiger de la France la reconnaissance de ses crimes «Nous continuerons ainsi que nos enfants et petits-enfants d’exiger cette reconnaissance» L'Expression 31 10 2009
Fidélité aux Idéaux du 1er novembre Pour une révolution de l’intelligence
«A vous qui êtes appelés à nous juger»: c’est par ces mots que de jeunes Algériens harassés par la misère et la poigne de fer du pouvoir colonial prirent conscience que tous les moyens pacifiques de revendication des droits à la dignité humaine ayant été épuisés et devant, notamment les atermoiements des politiques qui voulaient jouer la carte politique des négociations, prirent une décision historique, mémorable, celle de se battre contre une armée qui avait l’artillerie et l’aviation de l’Otan à sa disposition. Comment et pourquoi la Révolution a embrasé l’Algérie. Deux faits résument l’état de délabrement physique et psychique de la société algérienne disloquée par 130 ans de racisme. Faut-il évoquer comme le rapport le Journal de la Révolution El Moudjahid, ces officiers bourgeois qui se faisaient transporter à dos d’homme par des «portefaix professionnels» à un bal du duc d’Orléans, et portant l’inscription infamante «Arabe soumis» que, par ordre de Bugeaud, des Algériens étaient tenus d’afficher sur leurs vêtements. Ces faits se passaient quarante ans à peine après la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en France. Une phrase de Jean Daniel dans Le Temps qui reste (Editions Flammarion 1972), résume admirablement cette époque de déni des droits les plus élémentaires: « Lorsqu’on voit ce que l’occupation allemande a fait comme ravage en quatre ans dans l’esprit français, on peut deviner ce que l’occupation française a pu faire en cent trente ans, [en Algérie].» Dans cette atmosphère délétère où les choses paraissaient immuables et que l’impasse imposée par l’ordre colonial semblait durer mille ans, quelques hommes eurent le mérite de faire table rase de leur appartenance politique, ethnique ou sociale pour ne plus penser qu’à une seule chose: comment libérer le pays de l’oppression par la voie des armes, seul langage que comprenait le pouvoir colonial ? Ce fut la «mémorable réunion des 22». Pour l’histoire le texte de cet Appel a été imprimé dans la nuit du 26 au 27 octobre 1954, sous la supervision du maquisard Ali Zamoum, à Ighil Imoula, un village de Kabylie. Au-delà de la modestie des quarante actions déclenchées le 1er novembre à partir de 0 heure, l’impact psychologique a été extraordinaire et pour la première fois les autorités ont compris la nature du conflit et ont eu la conviction que cette fois-ci les Indigènes n’allaient plus s’arrêter.
Dans les années 70, l'inégalité des races enseignée ouvertement en fac de médecine
Voici ce que l'on pouvait lire en France, jusqu'au début des années 70 dans le Manuel alphabétique de psychiatrie, un ouvrage destiné aux étudiants-psychiatres «Les indigènes de l'Afrique noire se rapprochent dans une large mesure de la mentalité primitive. Chez eux les besoins physiques (nutrition, sexualité) prennent une place de tout premier plan; la vivacité de leurs émotions et leur courte durée, l'indigence de leur activité intellectuelle, leur font vivre surtout le présent comme des enfants.» Ce manuel, édité par les Presses universitaires de France, avait été rédigé sous la direction du Professeur Porot, fondateur de «l'école psychiatrique d'Alger» où, jusqu'en 1962, on enseignait ceci: «L'indigène nord-africain, dont le cortex cérébal est peu évolué, est un être primitif» et cela: «Hâbleur, menteur, voleur et fainéant, le Nord-africain musulman se définit comme un débile hystérique, sujet de surcroît, à des impulsions homicides imprévisibles.» Que cette théorisation de l'infériorité des Noirs et des Arabes ait traversé la Méditerranée en même temps que ses auteurs, au lendemain de l'indépendance algérienne, est symbolique de la manière dont nous sommes habités par l'inconscient colonial. En 1961, le psychiatre Frantz Fanon avait exposé dans «Les Damnés de la terre» que la théorie pseudo-scientifique du Professeur Porot avait pour objet principal de justifier la colonisation, c'est-à-dire la domination d'une écrasante majorité par une minorité. Dès sa nomination à l'hôpital de Blida en 1953, il perçut que l'ordre colonial était une folie définitivement sans issue dès lors que les psychiatres eux-mêmes s'en faisaient les gardiens. Il démissiona en 1956 et rejoignit le FLN en exil à Tunis, estimant que son rôle de psychiatre était de lutter contre l'aliénation sous toute ses formes, donc contre la colonisation. Ce penseur, quasiment oublié chez nous depuis la fin de la guerre d'Algérie, constitue depuis plus de quarante ans une référence majeure dans le reste du monde, de l'Inde aux Etats-Unis. Il est plus que temps de le redécouvrir. L'Expression 29.10.09

Essais nucléaires en Algérie

Les essais nucléaires ont été perpétrés par le colonisateur au mom où le peuple algérien menait une guerre de colonisation juste.
1er essai : le 13 01 1960 Gerboise Bleue à Reggane (Saharien Algérien)
Total 17 à Reggane et à Ecker
4 aériens
13 souterrains
En 1966, en raison de l'indépendance, la France a déménagé son champ de tir sur les atolls de Moruroa et Fangataufa (Polynésie frse)

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"Rifiutare di avere opinioni è un modo per non averle. Non è vero?" Luigi Pirandello (1867-1936)