" Tranquilli,il nazismo o l'Inquisizione sono stati solo un brutto sogno,un incubo e presumibilmente per alcuni sarebbe questo il momento storico giusto per riproporne gli aspetti più nobili quale l'aspetto civico igienico,quello che si prendeva cura delle menti e delle anime e cio, è risaputo, comincia dai libri ! "
di Nicola De Rossi
di Nicola De Rossi
VENEZIA (16 gennaio) - Via delle biblioteche libri e opere degli scrittori che hanno "firmato per l'assassino". L'iniziativa di boicottaggio civile verso tutti gli uomini di lettere che nel 2004, quando fu arrestato in Francia, firmarono una petizione per la liberazione di Cesare Battisti, è stata lanciata ieri a Martellago da un consigliere del Pdl, Paride Costa, e da un cittadino, Roberto Bovo. Ma è stata subito sposata dall'assessore alla Cultura della Provincia di Venezia con delega alle Biblioteche, Raffaele Speranzon,continua a leggere....
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Inquisition moderne : les bibliothèques vénitiennes purgées des pro-Battisti
Raffaele Speranzon, conseiller provincial du parti de Berlusconi (PDL) et délégué à la culture de la Vénétie (Venise et sa région) a annoncé qu'il demanderait à toutes les bibliothèques de retirer de leurs rayons les livres des écrivains qui ont signé en 2004 une pétition en faveur de Cesare Battisti.
Le Corriere del Veneto cite les noms de Tiziano Scarpa, qui eu l'équivalent du Goncourt, du philosophe Giorgio Agambem, de Valerio Evanglisti, Sandrone Dazieri, Massimo Carlotto et Pino Cacucci.
L'initiative est approuvée par les syndicats de policiers dont un dirigeant, un certain Franco Macari, ajoute cependant, magnanime :
« Evidemment, nous ne demanderons pas le retrait des rayons des auteurs qui prendront ou ont pris leurs distances de la liste des soutiens de Battisti. »
Ainsi, les pêcheurs ont toujours la possibilité de se repentir…
L'Italie a d'autres soucis
Qui a un peu suivi en Italie la récente agitation médiatico-politique consécutive à la décision de Lula de refuser l'extradition n'aura pas manqué d'être frappé du hiatus existant entre les habituelles déclarations indignées des politiques (droite et gauche institutionnelle) et des éditorialistes, d'une part, et d'autre part la réaction du pays réel.
On était frappés, en particulier, par le nombre de commentaires sceptiques qui suivaient les articles des grands journaux sur la Toile. Beaucoup tournaient autour de l'idée qu'à l'heure où le droit syndical était gravement menacé par les accords de Fiat et où la jeunesse étudiante se battait contre la réforme Gelmini, il y avait peut-être d'autres sujets plus importants.
En outre, comme le montre une revue de presse du site CarmillaOnline, de nombreuses voix dissidentes par rapport au consensus haineux se sont fait entendre, et pas seulement sur Internet.
Enfin, contrairement à ce qu'ont pu raconter tels ou tels médias français, ce n'est pas toute l'Italie qui est venue manifester sous les fenêtres de l'ambassade brésilienne à Rome et du consulat à Milan. En tout et pour tout, quelques centaines de personnes. Dans un pays habitué aux manifestations océaniques, c'était un désaveux cuisant à la campagne de haine.
On serait donc tenté de prendre à la légère de telles initiatives : par exemple, en ce qui me concerne, je pourrais noter avec fierté que sur les six auteurs cités, j'en ai traduit et/ou publié une moitié et, avec désappointement, que mon nom n'y figure pas, alors que j'ai signé et que je suis publié en Italie.
Des listes noires en Europe ?
Surtout, face à l'imbécillité fascisante, on est comme désemparé : l'énormité idiote de certaines déclarations pourrait laisser sans voix. C'est tellement crétin qu'on a seulement envie de hausser les épaules et de penser à autre chose. Mais ces énormités et cette idiotie ont des effets bien réels.
Si on laisse se répandre la seule idée (pour ne pas parler de la pratique réelle) que des listes noires pourraient être officiellement dressées pour refus de céder à la dictature du chagrin, pour non-respect de la vision dominante de tel aspect du passé ou de telle affaire judiciaire, alors on cède à une conception de la société plus proche de la Tunisie de Ben Ali que de celle qu'a rêvée l'Europe des Lumières et de la résistance.
Heureusement que l'histoire récente montre que les petits et grands Ben Ali, à la fin, ne gagnent pas toujours.
100cosecosi- Poteva sfuggire ad Antikazz...questo articolo infame? No certo che no; ed ecco che lo rilancia dopo averlo rintracciato sulle pagine di "Libero" giusto per prendersi gioco da un lato dell'intelligenza dell'utente medio di OKNOtizie e dall'altro dell'indifferenza che la maggior parte degli utenti mostrano nei suoi confronti allor che muove campagne pilotate (ben retribuite) a favore di questa o quella brutta figuraccia in cui "inciampa" malaccorta la compagine governativa.
100cosecosi- Poteva sfuggire ad Antikazz...questo articolo infame? No certo che no; ed ecco che lo rilancia dopo averlo rintracciato sulle pagine di "Libero" giusto per prendersi gioco da un lato dell'intelligenza dell'utente medio di OKNOtizie e dall'altro dell'indifferenza che la maggior parte degli utenti mostrano nei suoi confronti allor che muove campagne pilotate (ben retribuite) a favore di questa o quella brutta figuraccia in cui "inciampa" malaccorta la compagine governativa.
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"Rifiutare di avere opinioni è un modo per non averle. Non è vero?" Luigi Pirandello (1867-1936)